samedi 13 avril 2019

Jimmy Gladiator

L'hôtel Ouistiti ne répond plus. Et l'auberge Au libre Olibrius non plus. Même chose pour La Crécelle noire. Ces revues – tout comme Nevermore, Sur le zinc, Le Mélog, Camoufflage, Tomahawk  – ont perdu leur créateur. 

Jimmy Gladiator, poète, revuiste, militant libertaire, né à Barbès en janvier 1948, qui était aussi, selon son ami Pierre Peuchmaurd, « le fils du tabac brun et de la mer à boire », et qui ne se reconnaissait "ni dieu ni maître sauf Maître Kanter", a tiré sa révérence le 10 avril. 

« Riez pour lui », recommandent les éditions Libertalia qui ont publié, en 2008, son roman Éléphants de la patrie.
 
Ses amis lui rendent hommage. Abdul Kader El Janabi ici et Claude Guillon ici.

Jimmy Gladiator : Éléphants de la patrie, Libertalia.

Lire également, de Jimmy Gladiator :  Les ossements dispersés, l'Embellie roturière, 1994, Les Petits Vieux de la bonne sieste, L’Esprit frappeur, 2002. D’un voyage en Palestine. Itinéraire d’Houilles à Tulkarem, Ab Irato, 2005, Tapis franc et autres cadeaux provos, Rafaël de Surtis, 2010. Blasphème autobiographique (Poèmes 1965-2010), Éditions Rafaël de Surtis, 2011, De paille et d'or ou Le Guignol des Batignolles, Éditions Rafaël de Surtis, 2014.

1 commentaire:

  1. Il ne se reconnaissait "ni dieu ni maître sauf Maître Kanter" ... sauf que les dernières années de sa vie, il avait troqué le houblon pour la oumma ...

    Il a finit enterré selon le rite islamique dans un carré musulman comme une merde qu'il était. Jimmy Gladiator était un nanar-(im)posteur, qui a fait un ultime bras d'honneur à tous ceux qui ont pris au sérieux ses calembredaines, partant avec DIEU ET MAITRE et demerdez vous avec ça ...

    RépondreSupprimer